I. Présentation
Avant de commencer, je prĂ©cise que fdisk est un outil qui permet la gestion des partitions, quant Ă mkfs c’est un outil qui permet de formater une partition avec un systĂšme de fichiers donnĂ©. Ces deux outils sont intĂ©grĂ©s Ă Debian, c’est sur ce point Ă©galement que c’est intĂ©ressant de les utiliser, car il n’est pas nĂ©cessaire d’installer des paquets supplĂ©mentaires.
Source : https://www.it-connect.fr/debian-partitionner-un-disque-avec-fdisk-et-mkfs/
II. Création de la partition
Depuis la ligne de commande, saisissez la commande suivante pour lister les disques actuels visibles par le systĂšme.
fdisk -l
Pour ma part, le disque qui m’intĂ©resse est le « sdd« , dans votre cas ça peut ĂȘtre le sda, sdb, sdc ou un autre pĂ©riphĂ©rique. On va sĂ©lectionner le disque pour l’Ă©diter ensuite :
fdisk /dev/sdd
Pour visualiser la table de partition du disque que l’on vient de sĂ©lectionner, on indique « p » :
Commande (m pour l'aide): p Disque /dev/sdd : 500.1 Go, 500107862016 octets 255 tĂȘtes, 63 secteurs/piste, 60801 cylindres, total 976773168 secteurs UnitĂ©s = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x17c7a48b PĂ©riphĂ©rique Amorce DĂ©but Fin Blocs Id SystĂšme /dev/sdd1 2048 976773167 488385560 7 HPFS/NTFS/exFAT
Sur la sortie ci-dessus, extraite directement de ma machine, on remarque la prĂ©sence d’une partition (sdd1), en NTFS.
Soyez sur d’ĂȘtre bien sur le bon disque, car lĂ on va supprimer toutes les partitions existantes ! Pour cela, indiquez « d » et si vous effectuez « p » Ă nouveau ensuite, vous verrez qu’il n’y a plus de partitions.
Commande (m pour l'aide): d Partition sĂ©lectionnĂ©e 1 Commande (m pour l'aide): p Disque /dev/sdd : 500.1 Go, 500107862016 octets 255 tĂȘtes, 63 secteurs/piste, 60801 cylindres, total 976773168 secteurs UnitĂ©s = secteurs de 1 * 512 = 512 octets Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 512 octets taille d'E/S (minimale / optimale) : 512 octets / 512 octets Identifiant de disque : 0x17c7a48b PĂ©riphĂ©rique Amorce DĂ©but Fin Blocs Id SystĂšme
On commence par créer une nouvelle partition, on indique « n » et on valide avec « Entrée« .
Commande (m pour l'aide): n Type de partition : p primaire (0 primaire(s), 0 Ă©tendue(s), 4 libre(s)) e Ă©tendue
Il est possible de crĂ©er 4 partitions primaires sur un disque dur, actuellement il n’y en a aucune, comme l’indique la mention « 4 libre(s)« . Pour en crĂ©er une, on indique « p » et on valide.
Ensuite, on la positionne en numĂ©ro 1 comme la place est disponible, et on valide automatiquement pour le « Premier secteur » et le « Dernier secteur » afin de disposer d’une partition unique qui remplit tout le disque.
Sélection (p par défaut) : p Numéro de partition (1-4, par défaut 1): 1 Premier secteur (2048-976773167, par défaut 2048): Utilisation de la valeur par défaut 2048 Dernier secteur, +secteurs or +taille{K,M,G} (2048-976773167, par défaut 976773167): Utilisation de la valeur par défaut 976773167
Maintenant que la partition est dĂ©finie, on va indiquer le systĂšme de fichier que l’on souhaite utiliser grĂące à « t ».
Commande (m pour l'aide): t Partition sélectionnée 1
On indique ensuite « L » pour lister les codes HEXA disponibles, et faire notre choix qui sera « 83 » dans ce cas prĂ©cis correspondant à « Linux« . Enfin, indiquez « w » et validez afin de confirmer toute la configuration que l’on vient de faire et l’appliquer sur le disque.
Pour finir avec la partition, on va formater cette partition en EXT4 avec des blocs de 4096 octets.
mkfs.ext4 -b 4096 /dev/sdd1
Si vous désirez formater en EXT3, remplacez uniquement ext4 par ext3.
Convertir une partition MBR en GPT utile pour les partitions de plus de 2To:
apt install gdisk
gdisk /dev/sbd
suivez le manuel (m)
n’oubliez pas d’enregistrer avec la touche (w)
Nommer la partition avec l’outil e2label
Afficher le nom de la partition
Pour afficher le nom dâune partition, vous devez taper la commande :
e2label /dev/sda1
Vous aurez par exemple la réponse :
/boot
Modifier le nom de la partition
Avec la commande e2label vous pouvez renommer une partition avec un nom de 16 caractĂšres maximum. Pour cela tapez la commande :
e2label /dev/sdb2 macleusb
OĂč /dev/sdb2 est le « chemin » ou descripteur de votre partition (ici une clĂ© usb) et macleusb est le nouveau nom que nous venons de lui donner.
III. Monter la partition sur le systĂšme
Enfin, on va monter la partition sur la machine afin de pouvoir l’utiliser. On commencer par crĂ©er un point de montage, par exemple « hddusb » (pour rappelez qu’il s’agit d’un disque dur USB), directement dans le rĂ©pertoire media :
mkdir /media/hddusb
Il ne reste plus qu’Ă monter la partition sdd1 dans hddusb via la commande mount :
mount /dev/sdd1 /media/hddusb A l'inverse pour démonté un partition umount /dev/sdd1 /media/hddusb
Enfin, en exĂ©cutant tout simplement la commande « mount » qui permet d’afficher les points de montage, on remarque l’opĂ©ration s’est bien dĂ©roulĂ©e.
/dev/sdd1 on /media/hddusb type ext4 (rw,relatime,user_xattr,barrier=1,data=ordered)
Attention tout de mĂȘme, aprĂšs un redĂ©marrage, la partition ne sera pas montĂ©e automatiquement. Pour cela, il faut Ă©diter le fichier /etc/fstab.
IV. Montage
Voila, il ne nous reste plus qu’Ă monter notre partition pour que celle-ci soit utilisable. On utilise pour cela le fichier dĂ©diĂ© Ă cette tĂąche « /etc/fstab ». Il nous suffit ici de rajouter une simple ligne (qui peut se complexifier pour des cas d’utilisation ou des besoins spĂ©cifiques) qui va se charger de monter notre disque. Pour information, mettre une ligne dans ce fichier permet de monter le disque dur au dĂ©marrage car ce fichier est lu et exĂ©cutĂ© au dĂ©marrage de la machine. On pourra Ă©galement exĂ©cuter une simple ligne de commande pour monter le disque temporairement (jusqu’au prochain redĂ©marrage). Par exemple, si je veux monter mon disque dur sur /data, je crĂ©e mon rĂ©pertoire avec :
mkdir /data
Puis j’ajoute cette ligne dans /etc/fstab :
/dev/sdb1 /data ext3 defaults, 0 0
Attention Ă l’espace aprĂšs la virgule
On utilisera ensuite la commande qui va nous permettre de relire et de réaffecter le contenu du fichier /etc/fstab :
mount -a
On pourra alors vérifier la présence de notre nouveau disque en listant les montages de notre systÚme :
mount
Attention /!\
Vous aurez moins de problĂšme en rajoutant lâUUID du disque qui est unique, au lieu du chemin du disque qui lui peux changer.
Trouver UUID de son disque : commande « blkid »
on trouve plusieurs lignes dont notre disque
/dev/sdb: UUID= »xxxxxxx-xxx-xxxxx-xxxx-xxxxxxxx » TYPE= »swap »
/dev/sda1: UUID= »xxxxxxx-xxx-xxxxx-xxxx-xxxxxxxx » TYPE= »ext3âł
/dev/sdb1: UUID= »xxxxxxx-xxx-xxxxx-xxxx-xxxxxxxx » TYPE= »ext3âł
récupérer UUID de votre disque dans notre cas /dev/sdb
Puis jâajoute cette ligne dans /etc/fstab :
UUID=xxxxxxx-xxx-xxxxx-xxxx-xxxxxxxx /data ext3 defaults, 0 0
Ancienne ligne
/dev/sdb1 /data ext3 defaults, 0 0